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ART SIGNATURES

SÍCHO

SÍCHO

EXTRÊMES

aux limites de la conscience
et de l'identité

exposition jusqu'au 2/11/2025

Mercredi au dimanche 12h30 – 18h30 ou sur rendez-vous

Le titre Extrêmes, choisi par Sícho pour cette exposition, reflète les dualités au cœur de son langage artistique — entre émotion et structure, introspection et forme, matière et esprit. Les œuvres témoignent d’une diversité expressive, allant de visages intenses à des compositions inspirées par la géométrie, souvent réalisées à partir de matériaux recyclés sublimés par le geste de l’artiste.
 
Extrêmes invite le public à contempler les limites — celles de l’identité, de l’esthétique et de la conscience. C’est une déclaration de liberté créative, d’audace plastique et de profondeur émotionnelle. Une célébration de l’art comme vecteur de transformation et de libération.
 
« Le but de l’art inférieur est de plaire, celui de l’art moyen est d’élever, et celui de l’art supérieur est de libérer. » — Fernando Pessoa
 
Avec la sensibilité d’un poète et le courage d’un explorateur visuel, Sícho peint, sculpte et compose non seulement ce qu’il voit, mais surtout ce qu’il ressent. Ce faisant, il nous invite à regarder en nous-mêmes — dans notre propre humanité, tissée de mémoire, de matière et d’émotion.

SIMPLICITY

Mercredi au dimanche 12h30 – 18h30 ou sur rendez-vous

Artiste peintre, plasticien et sculpteur, né à Bruxelles (1966). Depuis son plus jeune âge, il a été inspiré par son grand-père, sculpteur-mouleur, ainsi que par de grands noms tels que Alberto Giacometti et Pierre Soulages. Il s’est tout d’abord tourné vers l’artisanat et a travaillé pendant une trentaine d’années en tant que staffeur-mouleur-sculpteur. Il a ensuite ressenti le besoin de laisser libre cours à sa créativité à travers la peinture et la sculpture.

Son art est alors devenu un exercice d’imagination afin de faire transparaitre ses émotions au travers d’éléments surréalistes. Son défi en tant qu’artiste est de donner à son travail une expression non verbale à travers l’utilisation de différentes matières, formes et couleurs.

Les œuvres de Jean-Paul Jacquet se distinguent par des sensations perceptibles aussi bien avec les yeux qu’avec les mains. En effet, son art permet une approche différente selon l’angle de vue, mais également grâce à la possibilité de toucher les œuvres. Il aime ainsi perturber le point de vue initial et exprimer simultanément des émotions différentes selon l’approche.

Pour lui, l’art doit toujours être en mouvement, en effervescence afin de constamment remettre en cause les règles établies. C’est, en autre, pour cette raison que ses œuvres jouent avec la gravité et le relief. Sa créativité se dévoile au travers du travail de l’élastomère polymère, de tissus et de cubes en polyester. Finalement, cet artiste belge réalise des créations singulières à Waterloo (Belgique) dans son atelier, adjacent à sa galerie d’exposition. Ses œuvres sont également exposées dans différents salons internationaux.

Comme il aime le dire : « la simplicité est la sophistication suprême ! »

Jean-Paul JACQUET
Fabrice MAGNÉE

FUNAMBULE

Mercredi au dimanche 12h30 – 18h30 ou sur rendez-vous

Sculpteur belge né à Huy en 1968, Fabrice Magnée, en autodidacte, se forme aux techniques du travail du métal dès l’année 2002 auprès de son ami Eugène Cheniaux. De cette formation atypique, il tire un amour de la matière qu’il assemble en de très élaborées sculptures selon les lois harmoniques. Ses travaux, par leur rythme, occupent l’espace avec une densité rare dans la lignée des grandes traditions. Son matériau est, au départ, constitué de quelques clous hérités de la restauration d’une maison familiale. Grâce à la soudure, il les modèle, les assemble, leur donne vie. Très vite, son activité évolue pour devenir de la soudure artistique.

Depuis la découverte des premiers clous, Fabrice Magnée sillonne le pays, l’attention parfois attirée par un bâtiment en restauration. Là, il peut trouver quelques clous forgés en hiver, il y a longtemps par un homme, une femme ou un enfant. Les faire revivre, c’est pour l’artiste, une manière d’entretenir la mémoire de ces gens, de notre histoire, de nos racines. Les clous sont déformés par extraction au pied de biche ou à la tenaille. Ils ne sont pas ou peu retravaillés par la suite. Impossible. Trop cassants. « Je les observe afin de trouver les meilleures combinaisons possibles pour créer mes pièces. Il arrive qu’une sculpture reste de longs mois dans l’atelier car je ne trouve pas les clous nécessaires à son achèvement. »

Fabrice Magnée puise son inspiration en observant les gens autour de lui. Les gens se croisent, occupent un même espace mais vivent des expériences différentes, seuls dans le monde qui les entoure. Dans ses sculptures, il y a beaucoup de ces vies parallèles. C’est ainsi que, d’un tas de clous, surgissent les personnages, marcheurs, échasseurs, isolés ou rassemblés… « L’instinct, le hasard, je suis instrument dans l’émotion de la vie d’atelier. Je ne raconte pas d’histoires. Je distribue des images. Oui, c’est dans cet ordre, mes sculptures sont des images. Le public s’en empare et chacun, avec ses émotions, réécrit sa propre histoire. »

JOAN COSTA

Formé à Palma, Sienne et Carrare, Joan Costa (Palma de Majorque) est fortement influencé à ses débuts par la sculpture talayotique. Ses premières œuvres présentent de grands volumes gravides enracinés dans la terre, mais il affine progressivement son style pour renforcer la légèreté de ses pièces, de plus en plus organiques et éthérées, ondulantes et légères. Il continue à utiliser le marbre avec lequel il a découvert son âme de sculpteur à Carrare, mais ne cesse d’étudier les possibilités de moulage et l’utilisation de la fonte ainsi que d’autres matériaux nobles tels que le bronze, l’aluminium, l’acier et le bois. A partir de 2002, il commence à utiliser la couleur et le chromatisme le plus pur, souvent obtenu avec des encres lithographiques. Cela se traduit par un important travail abstrait qui complète son œuvre en trois dimensions. Enraciné dans la Méditerranée, sa source d’inspiration, il dénonce avec ses scénographies la destruction irréversible de la nature.

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DUGA

DUGA (aka Christian Dugardeyn – Genappe, Belgique) est un artiste de l’émotion et de l’expression libre. Après un passage par les Beaux-Arts, il a pu s’émanciper des techniques artistiques enseignées et faire (re)parler ses émotions instinctives. Il peint et sculpte viscéralement, en état de régression, en marge des courants artistiques contemporains. Il donne libre cours à ses émotions au travers de différentes techniques, le dessin, la peinture et la sculpture restant ses médiums préférés. DUGA est obsédé par la représentation de la figure humaine, par les relations et les conflits humains, les difficultés que notre civilisation traverse. Il éprouve le besoin de redémarrer à zéro, à partir d’un stade primitif, d’une simplicité violente et enfantine de l’expression, de revenir aux sources de l’homme et de faire abstraction des connaissances artistiques actuelles. Ce qu’il propose est un retour aux arts premiers et à l’expression brute.

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ÑACO FABRE

Ñaco Fabre (Palma de Majorque, Espagne) commence sa formation à la Escuela de Artes y Oficios Artisticos de Palma, qu’il prolonge avec les peintres Juan José Deudero et Ellis Jacobson et par des voyages à Londres, Venise et Paris. L’huile, le graphite, le fusain et le vinyle sont les matériaux avec lesquels il donne vie à l’équilibre trouvé entre les formes géométriques et le geste subtil, à travers des plans de couleur et de graphisme, reflétant sa vision lyrique du paysage et de la nature. L’artiste a intégré la présence de la géométrie dans son langage, du choix du format ou de la taille des œuvres à l’apparition de figures dans ses compositions.

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TONI GARAU

Toni Garau (Sóller, Espagne) a entamé sa carrière professionnelle en tant que graphiste et designer industriel. Sa première exposition a lieu au musée moderniste de Can Prunera (Sóller) et dès ce moment, il commence à travailler avec diverses galeries et curateurs du monde entier, notamment en Belgique, en Suisse, au Japon et à Dubaï. L’artiste est profondément lié à l’histoire de son village, Sóller, qui a développé une importante industrie textile au début du XXe siècle. Son œuvre réinterprète l’utilisation d’un matériau majorquin historique, le fil, pour porter l’histoire de l’île à l’attention du public. Les fils utilisés dans ses œuvres proviennent des anciennes usines du village et rendent ainsi hommage au travail des ouvrières de l’époque.

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JOSÉPHINE

Après 17 ans passés à enseigner les sciences dans le secondaire, Joséphine (aka Myriam Struman – Waterloo, Belgique) explore depuis 2015 sa passion pour la peinture sur toile et depuis 2018, la photosculpture en plexiglas. Son talent pour associer couleurs et textures et sa formation scientifique font de ses tableaux des œuvres pétillantes et colorées, toujours agencées dans un ensemble harmonieux et géométrique. En partant de couleurs chaudes et d’une composition structurée, le travail de Joséphine est un mélange de plusieurs matériaux : la peinture acrylique, le béton et le plexiglas qui est devenu sa signature artistique. Ses inspirations sont multiples mais toujours profondément belges. 

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VALOU KERVYN

Valou (aka Valérie) Kervyn découvre la passion pour le dessin et la peinture grâce à un atelier qu’elle suivait toutes les semaines depuis l’âge de 10 ans. Après des humanités artistiques, elle choisit des études de graphisme à l’École de Recherche Graphique (ERG) et à l’École du 75 (Bruxelles), suivies de cours du soir en illustration avec Alain Goffin. En 2012, elle retrouve ses premières amours et avec bonheur le chemin de son atelier. Depuis, elle y passe ses journées, rythmées de couleurs, de matières, de mouvements, de recherche et de plaisir. Attirée par les couleurs, les formes et les textures. Curieuse de travailler avec des objets, des matières et des matériaux différents. Les couleurs sont superposées, l’acrylique est travaillée avec des palettes, des cartons, du fil de fer, du grillage… Les émotions sont ainsi empilées, elles aussi.

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FABRICE MAGNÉE

Fabrice Magnée (Natoye, Belgique) se forme en autodidacte au travail du métal dès l’année 2002 auprès de son ami Eugène Cheniaux. De cette formation atypique, il tire un amour de la matière qu’il assemble en de très élaborées sculptures selon les lois harmoniques. Ses travaux, par leur rythme, occupent l’espace avec une densité rare dans la lignée des grandes traditions. Son matériau est au départ constitué de quelques clous hérités de la restauration d’une maison familiale. Il les modèle, les assemble, leur donne vie. Depuis la découverte des premiers clous, Fabrice Magnée sillonne le pays, l’attention parfois attirée par un bâtiment en restauration. Là, il peut trouver quelques clous forgés en hiver, il y a longtemps par un homme, une femme ou un enfant. Les faire revivre est pour l’artiste une manière d’entretenir la mémoire de ces gens, de notre histoire, de nos racines.

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MATHIJS SIEMENS

Né dans une famille créative, Mathijs Siemens (Amsterdam, Pays-Bas, 1982) a réalisé de nombreux dessins pendant son adolescence, dont le style a évolué du street art à des formes plus figuratives et surréalistes. Après l’Académie des Beaux-Arts, il s’intéresse davantage aux perspectives architecturales et à la fonction de la couleur et de la profondeur. À cette époque, Mathijs commence à travailler avec différents matériaux tels que la résine, le bois et le carton mousse, et ajoute des éléments tridimensionnels à ses œuvres surréalistes. L’étape suivante a logiquement été de s’affranchir de toutes les limites réalistes pour sauter le pas vers l’art abstrait. Il développe aujourd’hui des techniques dans lesquelles le fil de coton est le matériau le plus important. En soumettant ce fil fragile à une tension maximale, il crée des compositions figuratives fortes, où l’espace entre le bidimensionnel et le tridimensionnel se confond. Parfois avec un effet presque hallucinatoire ou cinétique, souvent avec une stratification architecturale.

 

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XAVIER STORMS

Xavier Storms se veut sculpteur de l’émotion, l’introspection est sa source d’inspiration principale. Depuis toujours, il s’intéresse à l’art, visite des expositions et collectionne des œuvres… sans cependant créer lui-même. Il suit des études de psychologie et fait carrière dans des agences d’études de marché investiguant l’impact des émotions sur les comportements de consommation. En 2017, il participe à un workshop de sculpture en bronze. Il s’inscrit ensuite à l’académie de Heist-op-den-Berg et termine ses études de sculpture en 2022. Xavier travaille dans trois domaines distincts : les sculptures en bronze, les portraits et les installations. Ses œuvres se caractérisent non seulement par un style personnel, mais aussi, fort de son parcours en psychologie, par l’expression d’émotions fortes et de sentiments profonds. 

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