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Tom
COLAUX
Ses toiles sont peuplées de visages colorés, parfois grotesques, souvent bouleversants, surgissant d’un chaos maîtrisé. Elles traduisent la tension entre l’intime et le social, entre l’apparence et le cri muet de l’intérieur.
« Je peins sans plan. Ils arrivent comme des fantômes qu’on n’attendait pas, mais qui savaient déjà tout de moi. »
Marqué par la lecture de Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline, Tom revendique une peinture directe, sans ornement ni compromis : « Il y a dans ce roman un regard qui traverse les apparences, sans détour. Ça m’a appris à peindre ce que je ressens, pas ce qu’on attend de moi. »
Il accompagne souvent son travail de fragments littéraires.
« On se fait faussement humble dans ces moments-là. Mais je suis allé me promener avec eux et modestement ils m’ont conseillé. Je savais pas vraiment à quoi m’en tenir et je redonnais le bonsoir toujours aussi enthousiaste sans en savoir plus. »
« Je vous revois pleurer sans honte,
J’ai honte de t’aimer à travers moi.
Le vide est présent dans nos têtes
Me dis pas qu’on n’est pas tenace.
Il y a ceux qui agissent et ceux qui réfléchissent,
Les gens sont cons dehors,
On les regarde,
La vie est là et elle est belle.
Mais, si un jour j’ai un petit gars ? »
Entre poésie désabusée et lucidité tendre, son œuvre met en scène ses démons, traduit ses états d’âme et trace une cartographie des états humains. Créateur aux multiples facettes, Tom Colaux s’impose à 27 ans comme une figure montante du paysage artistique contemporain. Il a intitulé cette série « Voyage au bout de l’esprit ».
