L’histoire commence en montagne ou le long d’une rivière, à la recherche d’une pierre volcanique. Le choix se fait à l’intuition. C’est la nature qui inspire et qui va accompagner la création.
Vient ensuite la taille de la pierre. S’installe alors un dialogue de lignes, de courbes et de chanfreins telle une déambulation dans la matière. Un paysage minéral se dessine.
Le travail de fonderie mobilise ensuite le savoir technique et l’intuition. Il s’agit d’orienter la coulée tout en laissant fuir le bronze de manière aléatoire autour de la pierre. Donner suffisamment de liberté au métal en fusion pour que son échappée suivie de sa solidification imite l’acte de création de la nature, irrésistible autant qu’aléatoire.
Ainsi se crée une œuvre volcanique intemporelle, symbiose entre une pierre de millions d’années et l’instantanéité d’une coulée de bronze. Une œuvre figée dans un instant d’éternité.